Forêt Gravée est une photographie en noir et blanc prise dans le Cantal, où la densité végétale efface presque une cascade discrète. Évoquant une eau-forte, cette image mystérieuse appartient à la série Keshiki, dédiée aux paysages qui se dévoilent lentement. Signée mais non limitée, cette œuvre capture l’instant rare où la nature impose son rythme, loin des regards trop pressés.

Une photographie en noir et blanc, entre mystère, nature brute et paysage gravé

Forêt Gravée : Une forêt, une cascade… et une foule

Ce jour-là, je suivais un chemin bien balisé dans le Cantal. Une cascade attirait les foules. Les gens s’approchaient, appareils en main. Il y avait de l’émerveillement, c’est vrai. Mais aussi ce fameux moment “selfie” devant la nature, bouche ouverte et bras tendus.

Et moi ? Pas question de faire la même image.
Pas question de ramener une photo pleine de têtes admiratives, même si elles étaient sincères.

Alors, j’ai bifurqué. Littéralement.
Je suis sorti du sentier. J’ai suivi le ruisseau, marché sur les pierres glissantes, baissé la tête sous les branches.

Là où la forêt devient souveraine

Un peu plus loin, je me suis arrêté. Accroupi sur un rocher, en équilibre précaire. Face à moi, un mur végétal. Une densité rare, presque oppressante. Et, au centre, un détail. Une trace d’eau, verticale. La cascade était là, oui. Mais à peine visible. Elle se fondait dans la masse feuillue, comme un secret bien gardé.

C’est là que j’ai déclenché.
Une seule photo. Celle-ci.
Noir et blanc.
Parce que la couleur aurait adouci l’intensité. Et parce que cette scène, je l’ai ressentie comme une gravure ancienne.
Un souvenir tiré du cœur.

Une image gravée, presque intemporelle

En regardant Forêt Gravée, j’ai cette impression étrange. Ce n’est plus vraiment une photographie. On dirait une eau-forte. Une forêt qui se révèle par couches, comme si le papier lui-même avait bu l’encre du paysage.

Car cette image n’est pas nette. Elle n’est pas « jolie ».
Elle est dense, contrastée, rugueuse.
Comme la nature quand elle reprend ses droits.

Et pourtant…
Si vous regardez bien, vous verrez trois silhouettes. Minuscules. Presque fantomatiques.
Des visiteurs. Des témoins, Humains absorbés par le spectacle.

Ils contemplent. Ils se taisent.
Et moi, je les ai laissés là, minuscules.
Comme un clin d’œil discret à notre présence éphémère.

Forêt Gravée : Une œuvre issue de la série Keshiki

Cette photographie appartient à ma série Keshiki – un mot japonais qui signifie paysage.
Chaque image de cette série est une invitation au décentrement.
À voir autrement. À ressentir plus qu’à comprendre.
Des paysages captés non pas pour ce qu’ils montrent, mais pour ce qu’ils évoquent.

Car parfois, la beauté ne saute pas aux yeux.
Elle se mérite. Elle se cherche et se devine.

Forêt Gravée incarne ce principe.
Ce n’est pas une carte postale.
C’est une atmosphère. Un instant suspendu. Un regard lent sur le monde.

Pour vous, ou pour offrir

Forêt Gravée est disponible en tirage signé.
Non limité, mais toujours tiré avec soin, dans mon atelier.
Chaque exemplaire est une œuvre fidèle à l’original.
Papier d’art, encres professionnelles, finition impeccable.

Car une image comme celle-ci mérite de s’installer chez vous.
Pas juste en pixels. Mais sur un mur, à votre rythme.

Et si vous cherchez un cadeau différent, elle peut aussi s’offrir.
Avec ou sans cadre. Avec ou sans mots.
Juste la présence d’un paysage gravé dans l’âme.